Globalisation financière: la faute des banquiers?
Les banques sont-elles victimes ou responsables de la globalisation financière ? Justifiez votre point de vue en vous appuyant sur vos connaissances et sur l’actualité.
INTRO
La globalisation financière peut se définir comme l’éclatement des frontières géographiques et temporelles des marchés financiers.
Si celle-ci a eu indiscutablement des effets bénéfiques pour l’économie mondiale (les entreprises se financent plus facilement et au meilleur prix, croissance plus forte et meilleur niveau de vie grâce à un investissement plus efficace des ressources ...) elle n’en présente pas moins des aspects négatifs récurrents : propension aux crises et contagion internationale rapide de celle-ci au reste du monde. La crise que traverse aujourd’hui l’économie mondiale en est malheureusement une nouvelle illustration.
L’une des conséquence de cette crise a été pour les banques de devoir encaisser de lourdes pertes du fait de la dévaluation de certains de leurs actifs. Cependant, celles-ci étant aujourd’hui les premiers intervenants sur les marchés financiers, se pose la question de leur part de responsabilité dans la crise actuelle. Les banques sont-elles des victimes passives des effets négatifs de la globalisation financière ou doivent-elles être considérées comme responsables de leurs propres maux ?
Nous instruirons donc ce « procès » dans les règles en essayant de trouver dans les causes de la crise actuelle des arguments à charge ou à décharge dans la recherche d’une responsabilité des banques.
I- Des arguments à charge : les banques responsables
• Mauvaise gestion de l’innovation financière :
o Exemple de la titrisation : technique financière permettant de transformer une créance bancaire en un titre pouvant faire l’objet de transaction. Par exemple une banque accorde des prêts immobiliers et au lieu de conserver ce crédit à son bilan, elle le vend à un organisme financier qui