God Bless Bagdad
Partie I.
God bless Bagdad est une œuvre d’Erro. Lors de la Biennale, en dessous du nom de l’œuvre, on peut voir écrit que la guerre passe avant tout par la guerre des images. En effet, sur cette photo, on peut voir différents personnages de l’histoire fictifs ou réels représentés de façon caricaturale comme par exemple Oussama Ben Laden ou encore Captain America. Ces personnages symbolisent des moments de guerre et d’affrontements de l’histoire. Il semble que cette œuvre soit une sorte de patch-work avec des éléments collés les uns derrière les autres alors que si l’on s’approche un peu plus près, on peut voir les différents coups de peinture de l’auteur. On peut également voir à travers ce tableau, une dénonciation des systèmes d’oppression qui se fait au travers des couleurs qui désignent la violence des conflits.
Erro est un artiste islandais postmoderne du 20ème siècle. Il a effectué ses études d’art à Reykjavík et Oslo avant de partir pour Ravenne et Florence où il reprend l’atelier de son ami Botero. Avant de choisir le nom d’Erro, celui-ci avait choisi Ferro (qui est en islandais « fer ro » signifie « la tranquilité qui part ») à la suite d’un voyage en Espagne où il résida dans le village de Castel del Ferro. Mais il fut obligé d’abandonner ce nom d’artiste qui lui a valu deux procès en France car un artiste portait déjà ce nom. C’est à Milan en 1956, à seulement 24 ans, qu’a lieu sa première exposition où il rencontre de nombreux artistes comme Alain Jouffroy, Matta.
Il rencontre en 1958, une des figures du surréalismes, André Breton ainsi que les artistes du Pop Art comme Andy Warhol en 1963. Ces différentes rencontres vont l’amener à utiliser différentes techniques comme le collage. Ses œuvres correspondent à une dénonciation de la culture de masse, la société de consommation ou encore l’oppression. Ses œuvres sont très colorées et saturées d’images. Sa principale source d'inspiration reste les images qu’il