Robert hossein à lourdes
Avec 150 comédiens et figurants, le metteur en scène prépare un spectacle unique, joué à Lourdes le 13 août 2011.
« Une femme nommée Marie » est le dernier projet de Robert Hossein. Son désir de monter un événement théâtral sur Marie et Bernadette remonte à deux ans. « L’été 2009, revenant d’un festival de théâtre à Gavarny, ma femme, l’actrice Candice Patou, a suggéré que nous passions à Lourdes. En arrivant sur l’esplanade, devant la basilique, j’ai vécu quelque chose d’inexplicable, une émotion indescriptible. Ma femme a même pensé que je me sentais mal ! », se souvient Robert Hossein, la voix encore émue.
Voici donc l’origine d’une idée un peu folle que le célèbre metteur en scène, avec une obstination peu commune, a réussi à concrétiser. « J’ai mis deux ans à mettre sur pied ce projet. J’ai eu l’autorisation de l’Evêque, de la municipalité, des Sanctuaires, ils ont tous signés ! » Dès le mois de mai, il s’installera à Lourdes, dans une salle prêtée par la mairie, pour répéter avec les artistes. Une partie de la troupe viendra de Paris, mais il y aura aussi des comédiens locaux. Robert Hossein a confié qu’il souhaitait que le personnage de Bernadette soit incarnée par une jeune fille de la région. Son, lumière, musique, les techniciens seront aux commandes pour magnifier les vingt tableaux inspirés de l’Evangile qui composeront cette unique représentation. Elle sera filmé en 3D, par dix-huit caméras, pour, selon le souhait de Robert Hossein, « être ensuite diffusé en toutes les langues ».
Le 13 août, à la nuit tombée, La façade de la basilique, se transformera donc en scène de théâtre. Et le public formé de pèlerins, malades, handicapés et valides, assistera à un spectacle unique. « Si Dieu m’amène à Lourdes, à la fin de ma vie, c’est pour être au service de ceux qui souffrent », reprend Robert Hossein. Cet homme, qui a confié qu’il avait un « contentieux avec Marie », avoue qu’il est heureux, aujourd’hui, de lui rendre