grace_du_criminel
« Quatre ans après son remarquable essai sur les écrivains et l’alcoolisme (« Se noyer dans l’alcool ? »), Alexandre Lacroix, 29 ans, livre une passionnante étude sur le crime tel qu’il s’accomplit dans le roman. Ce qui souvent tient du pensum universitaire devient, sous sa plume alerte, un récit à la fois agréable et instructif, passant en revue l’histoire de a littérature mondiale. De Shakespeare à Conan Doyle, via Euripide, Freud et Anthony Burgess. Un découpage narratif permettant d’analyser la période qui précède le crime, le assage à l’acte et enfin les conséquences du geste irréparable. La solitude, l’errance dans les villes industrielles, sont abordées à travers les inévitables héros de
Dostoïevski et de Faulkner. Marguerite Duras, qui écrivit n’importe quoi sur un fait divers, en prend pour son grade. »
B. M., Le Figaro Littéraire, 3 mars 2005
« Crimes de romanciers
Un jeune écrivain, Alexandre Lacroix, publie un essai sur le crime en littérature. La thèse est simple : les écrivains sont les plus grands profilers de tous les temps puisqu’ils ont pour eux, ce qui manque parfois aux policiers et aux chasseurs de serial-killers, un imaginaire délirant. Ils inventent de magnifiques crimes sans presque jamais les commettre, décrivent par le menu le passage à l’acte, la peur, les remords, la gestuelle, le dégoût. De Dostoïesvki à Capote, de « La Moisson rouge » de Hammett à « Thérèse
Raquin » de Zola, Lacroix nous fait revisiter également « La condition humaine » de
Malraux, le shinju japonais qui consiste, pour les amants, à vouloir se suicider ensemble, le Gide des Caves du Vatican et son célébrissime acte gratuit… Pour l’été, c’est un cours de rattrapage sur des livres qu’on a oubliés, ou que l’on n’a jamais lus…
Aussi excitant, mais plus troublant et plus instructif qu’un simple polar. »
Yves Simon, Médias, juin 2005
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