grossesse en milieu scolaire
Abidjan le 15 avril 2014 © koaci.com-Le phénomène de la prostitution a atteint son paroxysme dans le quartier populaire d’Adjamé-Bracodi avec la mise sur pied de plusieurs réseaux de proxénétismes dont celui qui a ciblé les jeunes filles dont l’âge varient entre 10 et 13 ans, communément appelées « Génération Pressée Pressée » (GPP), c’est-à-dire, celle qui ne veut pas atteindre la majorité pour passer à l’acte sexuel, comme constaté sur place par koaci.com au cours d’un reportage.
Ces jeunes filles issues pour la plupart des quartiers défavorisés viendraient de la commune d’Abobo et d’autres quartiers d’Adjamé comme nous l’a rapporté un membre du réseau de proxénétisme.
Vendeuses de mouchoirs à papiers, et des sachets d’eau à la criée la journée dans une zone allant de la CIE au niveau de la liberté jusqu’au niveau de l’entrée du quartier Bracodin là où garent généralement les véhicules en commun appelés "Gbakas" , ces dernières se prostituent la nuit tombée et sont à la solde des proxénètes Rechercher proxénètes qui les exploitent à leur guise.
La nuit tombée elles ôtent les tenues de vendeuses ambulantes pour la tunique de filles de trottoirs et sur instruction des proxénètes Rechercher proxénètes qui durant la journée ont ‘’préparé le terrain’’ (prennent attaches avec de potentiels clients) friands des "GPP".
Les maitres des lieux après les parties d’intimités des filles en questions avec les clients, gardent par devers eux l’argent de la passe qu’ils comptent leurs reverser, après avoir fait le point des dépenses. Mais quelles dépenses ? Ni les filles et les proxénètes Rechercher proxénètes ne sauront nous répondre.
Mais le fait qui attirera le plus notre attention, c’est quand nous constaterons que les jeunes filles contrairement aux autres prostituées n’ont pas de dortoirs. Après minuit les chambres ne sont plus disponibles pour elles. Les GPP Rechercher GPP se trouvent alors livrées à