GROUPES STRATEGIQUES

Les chaînes indépendantes françaises : Adaptation de leur business model à l’exigence de réactivité imposée par les leaders de la « fast fashion » ;  Maillage territorial dense ;  Forte notoriété sur le marché français et de plus en plus à l’international. Exemples : Promod, Jennyfer, Naf Naf, La City… Les fédérateurs : Groupes qui sont généralement des fonds d’investissement et formés par croissance externe, en rachetant successivement des concepts qu’ils rentabilisent. Savoir-faire spécifique dans la gestion et le domaine financier.  Capacité à construire un portefeuille d’enseignes diversifié ;  Capitaux importants ;  Capacité à mobiliser les compétences ;  Synergies. Exemples : contrôle de Morgan par Apax Partners, rachat de Camaïeu par Axa Private Equity en 2005, de Un Jour Ailleurs par Atria Capital Partenaires en 2006… Les majors internationaux : Spécialistes du prêt-à-porter avec une stratégie d’internationalisation  Volumes de vente élevés ;  Concept exprimé sous la forme de grandes surfaces de ventes, voire de mégastores ;  Stratégie multiformat. Exemples : H&M, C&A, Benetton… Les développeurs multi-enseignes : Tendance du secteur  Optimisation de toute la chaîne de valeur, et notamment les moyens immobiliers, logistiques, commerciaux et humains ;  Cohérence marketing ;  Business model homogène ;  Risques de cannibalisation. Exemples : Inditex (Zara, Stradivarius, Mango…), Beaumanoir (Cache-Cache, Morgan, La City…), Vivarte (Caroll, Kookaï…)… 

Les baroudeurs :  Chaînes « champignons » bâties autour d’un concept innovant par un entrepreneur ;  Soumis aux aléas des dernières tendances ;  S’intégreront forcément dans un groupe fédérateur. Exemple : The Kooples Les grands magasins : Pari du haut de gamme ; Recherche d’un positionnement et d’une identité spécifiques ; Challenge commun : améliorer la rentabilité des surfaces de vente et trouver l’équilibre entre marques propres, corners de marques et gestion de