GT 1 L homme et l animal correction
Texte A : « Le crapaud » de Victor Hugo, 1859, La légende des siècles
Texte B : « Une charogne », Charles Baudelaire, 1861, Les Fleurs du mal
Texte C : « La mort du loup », Alfred de Vigny, 1864, Les Destinées
1) Qu’est-ce qui permet de réunir ces trois poèmes ?
2) Quelle relation entre l’homme et l’animal mettent-ils en scène ?
Réponses :
Question 1, points communs, synthèse :
Poèmes en vers du XIXe siècle
Victor Hugo, Vigny : romantiques
Alexandrins pour Hugo et Vigny : poèmes isométriques.
Alternance entre alexandrins et octosyllabes pour Une charogne. Poème hétérométrique.
Les poèmes portent sur des animaux qui provoquent dans l’imaginaire collectif le dégoût (un crapaud, une charogne) ou la peur (le loup).
Les poètes sont dans les trois poèmes les témoins des scènes dont ils font le récit.
Chaque poème se termine sur une leçon qui découle de la rencontre de l’homme et de l’animal.
L’animal offre un spectacle à l’homme qui permet de réfléchir sur sa condition et sur ses agissements, sur sa relation aux autres créatures.
Texte A : Le Crapaud, Victor Hugo
Cadre spatio-temporel : le crépuscule, dans la campagne, un cadre bucolique qui favorise davantage une scène d’amour. Situation initiale de l’anecdote.
Double caractérisation du crapaud : physique qui révulse mais personnification qui vise à lui donner des caractéristiques humaines : « grave, il songeait ».
Caractérisation antithétique : aspects mélioratifs : aspects péjoratifs : vers 25-30, élément perturbateur, un prêtre et une jolie femme maltraitent le crapaud.
Le poète narrateur prend cause et fait pour le crapaud : condamnation implicite des hommes et de leurs agissements, caractérisation qui montre la compassion envers le crapaud.
Vers 32, on comprend que le poète a pris part avec les autres enfants à la torture de l’animal.
Les personnages humains qui sont convoqués sont censés incarner :
Le prêtre : la piété, la compassion
La femme : la beauté extérieure ne reflète