Gtgse
Maison natale à Varsovie.
Maria Salomea Skłodowska naît à Varsovie, alors dans l'Empire russe, d'un père professeur de mathématiques et de physique et d'une mère institutrice. En l’espace de deux ans, elle perd sa sœur Sofia, du typhus en janvier 1876, et sa mère, de la tuberculose, le 9 mai 1878. Elle se réfugie alors dans les études où elle excelle dans toutes les matières, où la note maximale lui est accordée. Elle obtient ainsi son diplôme de fin d’études secondaires avec la médaille d’or en 1883. Elle adhère à la doctrine positiviste d'Auguste Comte, et participe à l'éducation clandestine des masses en réaction à la russification de la société par l'Empire russe. Marie Skłodowska rejoint l'Université Volante, illégale.
Étudiante à la Faculté des sciences de Paris[modifier]
En novembre 1891, elle part pour Paris, où elle a été acceptée pour y suivre des études en sciences physiques et en mathématiques à la faculté des sciences. Elle suit les cours des mathématiciens Paul Painlevé, Paul Appell et des physiciens Léon Brillouin et Gabriel Lippmann. Deux ans plus tard, en juillet 1893, elle obtient sa licence ès-sciences physiques, en étant première de sa promotion, et un an plus tard sa licence ès-sciences mathématiques, en étant seconde. Elle rejoint ensuite le Laboratoire des recherches physiques de Gabriel Lippmann.
Au printemps 1894, elle rencontre Pierre Curie, qu’elle épouse à Sceaux, le 26 juillet 1895. En 1896, elle est reçue première à l’agrégation de physique. Le 12 septembre 1897, elle donne naissance à sa première fille, Irène.
Doctorat à l'École de physique et de chimie[modifier]
Thèse de Marie Curie
En décembre 1897, elle commence à l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris des travaux de thèse sur l'étude des rayonnements produits par l'uranium, découverts par Henri Becquerel et à ce moment-là encore appelés rayons uraniques car on les croyait spécifiques à cet élément5. En utilisant