Guernica
Né à Malaga le 25 octobre 1881, il manifeste des dons exceptionnels pour la peinture dès l’enfance. Il réalise ses premiers tableaux à l’âge de 10 ans et réussit en 1896 le concours d’entrée de l’école des Beaux-arts de Barcelone où son père enseigne en tant que professeur de dessin.
Un tableau monochrome : La monochromie du tableau s'explique de plusieurs façons. Tout d'abord à la gravité du sujet répond l'austérité de l'absence de couleur. Par ailleurs, le noir et blanc évoque la presse. Picasso, informé par les journaux, a incorporé à son œuvre de nombreuses références à celle ci. Par exemple le pelage du cheval, fait de petits traits serrés, réguliers et alignés, rappelle les caractères typographiques.
Les différents éléments du tableau: Le cheval blessé.
Placé au centre de la composition, il symbolise, des dires même du peintre, le peuple. La liberté est mourante. Comme pour la mère portant son enfant mort, la douleur est exprimée par la langue pointue comme un couteau. La lance qui transperce le flanc du cheval rappelle celle qui blesse la poitrine du Christ dans de nombreux tableaux religieux
Le taureau.
Le taureau est un symbole de la force brute, de la cruauté. Au milieu de la débâcle il apparaît impassible. L'iconographie tauromachique est une composante fréquente de l'œuvre de Picasso. La mère portant son enfant mort : La douleur et les hurlements de la mère sont perceptibles au premier abord, alors que le reste du tableau peut sembler plus difficile d'accès. L'enfant mort dans les bras de sa mère se rapprochent d'une autre image à portée universelle : celle d'une piéta (vierge à l’enfant).
Cette figure exprime une douleur