En 1954, à la suite de la défaite française lors de la guerre d'Indochine, les accords de Genève seront rédigés. Cette entente aura des répercussions considérables sur le Viêt-nam. En effet, une nouvelle division géopolitique et idéologique sera mise en place. À présent, le Viêt-nam du Sud anticommuniste de Ngô Dinh Diêm et le Viêt-nam du Nord communiste de Hô Chi Minh seront séparés au 17e parallèle. C'est à partir de cette division que naît la véritable polémique.
On voit apparaître alors des groupes de protestations politiques et militaires qui joueront un rôle essentiel dans le déroulement de cette guerre. Effectivement, le Viêt-nam Nord sera appuyé par le Parti Viet-minh, le Front de Libération du Sud, ainsi que par les Viêt-congs, tandis que le Sud sera soutenu principalement par la Can-lao Nhan Vi, une puissante police secrète. Toutefois, il est fondamental de souligner que l'ampleur qu'a atteint cette guerre doit être mis en relation avec la Guerre froide qui sévissait à l'époque. En février 1959, la guerre connaît véritablement son essor. En effet, le Front de Libération du Sud, soutenu par Hô Chi Minh, se soulèvera contre le gouvernement de Saïgon. C'est à partir de cet événement que l'aide militaire et économique de la part des États-Unis sera considérablement amplifiée afin de déstabiliser et de contrer le FLN, mais cette tactique n'a pas eu les résultats escomptés. Effectivement, plus de 50 % de la population du Sud rejoint les rangs du mouvement de résistance. Par ailleurs, l'expulsion de l'ensemble des libéraux, démocrates et bouddhistes du Viêt-nam du Sud peut également expliquer la difficulté de support qu'éprouvait ce gouvernement. Conséquemment, en 1963, le gouvernement de Diêm sera renversé par un coup d'État. Ce renversement politique sera suivi d'une importante période d'instabilité politique au sein du Viêt-nam du Sud. Cette crise aura un impact direct sur la poursuite des hostilités entre le Sud et le Nord. En effet, les Viêt-congs