Guerre et photographies
Cette photo est le portrait d’un soldat américain. Son regard est vide, il a l’air ébahi, son habit est noir de suie et il s’accroche à son fusil comme si sa vie en dépendait. Au second plan on aperçoit des décombres (La ville de Hue ?)
Cette photo nous montre un homme choqué et traumatisé par les horreurs qu’il a vu. Ce personnage nous frappe par son impassibilité et son manque de réaction. Son air hébété nous montre qu’il ne peut supporter ce qu’il a vu, ou peut être refuse t’il de croire que ce qu’il a vu est vrai ?
Don Mcculin avec cette photo tente de remuer les esprits, de secouer les gens, de les émouvoir et de montrer les dégâts moraux que la guerre inflige aux hommes qui survivent aux ravages de la guerre. Cette photo nous prouve que la guerre laisse toujours sa marque sur les hommes qui y participent.
Le général Nguyen Loan exécutant un prisonnier Viêt-Cong, Saigon, 1968, d’Eddie Adams, source : Photo : Box
Cette photo montre un général (Nguyen Ngoc Loan) qui pointe un pistolet sur la tempe d’un prisonnier. A sa gauche, on aperçoit un soldat qui sourit et à droite un homme qui passe. Ils se trouvent au milieu d’une rue alors qu’au second plan, on aperçoit des immeubles.
Cette photo extraordinaire est une preuve évidente de la cruauté des soldats envers leurs prisonniers et de ce que signifie le mot « violence ». Le général tue de sang froid un prisonnier, sans état d’âme ni la moindre pitié. Cette photo (qui fera le tour du monde) va bouleverser le grand public. Contrairement au soldat vu précédemment, les horreurs de la guerre ne sont pas sous-entendus, elles sont montrés dans toute la vérité ce qui les rendes encore plus poignantes.
Le photographe durant une interview a déclaré « Le général a tué le Viêt-Cong ; moi, j’ai tué le général avec mon appareil photo. C’est l’arme la plus puissantes qui existent au monde » (source : Photo : Box)