Guido molinari
29 avril 2010
Guido Molinari
Guido Molinari est un des peintres Québécois les plus connu. Après avoir étudié à l’École des Beaux-arts de Montréal, puis à l’École d’art et de design du Musée des Beaux-arts de Montréal, celui que l’on appelle « l’enfant terrible de la peinture » commença à exposer son travail au début des années 1950. Molinari est connu en tant que peintre mais il était aussi sculpteur et poète.
Il n’est pas facile de présenter sa démarche artistique en s’appuyant sur une seule de ses toiles. Si nous portons un regard sur l’ensemble de son œuvre, tout semble s’agencer naturellement et former un tout logique. Il est autant plus difficile d’associer Molinari à un mouvement artistique particulier car il eut de nombreuses influences mais n’a jamais adhéré totalement aux idées d’un groupe précis. Dans ce texte, nous nous concentrerons principalement sur les créations de Molinari des années 1963 à 1969. Les productions de cette période sont des peintures sérielles « hard-edge » construites de bandes de couleurs. La toile Mutation sérielle avec bande noire de 1966 sera analysée en profondeur afin de bien illustrer la démarche artistique et la pensée de Molinari.
Pour bien comprendre les peintures de bandes sérielles de Molinari, il est utile d’examiner le cheminement du peintre. Avant d’en arriver à cette étape, Molinari fit de nombreuses expérimentations. Il commença alors à peindre au début des années 50. La démarche artistique de Molinari fut originale dès ses débuts. Ses premiers essais furent des peintures tachistes crées dans l’obscurité. Il avait dit au sujet de ces peintures :
« Au tout début des années 50, la révélation des « drippings » de Pollock dans le fameux article de Life Magazine qui m’avaient paru comme quelque chose d’extrêmement radical et passionnant et, après ça, évidemment, la découverte de la célèbre lettre de Mondrian ont été deux facteurs déterminants qui m’ont amené à