Géohistoire de la nouvelle-zélande
Géohistoire de la Nouvelle-Zélande : unité territoriale et intégration à l’espace-monde http://mappemonde.mgm.fr/num33/articles/art12102.html
François Cognard nous apporte dans cet article son éclairage sur un cas relativement peu connu, notamment par la géographie française : la Nouvelle-Zelande, colonie britannique annexée en 1840 par la couronne. A travers le prisme de la géohistoire, une branche de la géographie qui s’intéresse tout particulièrement à la construction des espaces sur la longue durée (sur plus de 150 ans dans le cas présent), il analyse les différentes modifications qui ont conduites à la formation de l’espace néo-zélandais tel que nous le connaissons actuellement. Cet espace est soumis dès le milieu du XIX° siècle à des influences extérieures : sa dépendance vis-à-vis de la métropole britannique puis sa nécessaire intégration à un marché asiatique. L’auteur met en avant à la fois les relations entre la Nouvelle-Zélande et l’espace-monde, mais surtout les caractéristiques intérieures du territoire du pays : l’archipel est principalement formé de deux îles, sobrement nommées île du Nord et île du Sud. Ces deux îles se différencient en de nombreux points, et leurs évolutions diffèrent.
François Cognard, doctorant à MTG, Université de Rouen, a soutenu sa thèse le 28 janvier 2010, intitulée « Géohistoire des espaces ruraux néo-zélandais ». Son intérêt pour la Nouvelle-Zélande se manifeste à travers de nombreux articles dont « Une approche géohistorique de l’identité territoriale néo-zélandaise ». Comme il le précise souvent, le cas de ce pays des antipodes est peu traité par les géographes francophones, cela s’explique sans doute par l’éloignement certain, dans tous les sens des termes, de la France et de la Nouvelle-Zélande. L’auteur s’appuie donc sur une solide bibliographie de géographes anglophones, qui ont pu étudier l’évolution de cette ancienne colonie britannique tout