Le monde arabe connaît des mutations profondes pendant les derniers mois, certains parlent d’une vague de révoltes, peut-on dire que la révolte en Tunisie a provoqué un mouvement en chaîne? Quelle est la part de la dynamique interne dans le déclenchement des révoltes en Tunisie et en Égypte? Pensez-vous que ces révoltes constituent le début des transitions démocratiques dans ces pays (Tunisie et Égypte)? Justifiez votre réponse?

Introduction: Depuis le début de l’année, des secousses sans précédent ébranlent le monde arabe. Après les chutes des dirigeants tunisiens et égyptiens, de nombreux régimes sont menacés par des crises similaires. Ces événements sont graves et interpellent le monde arabe dans son ensemble. Ayant suscité la réflexion de plusieurs penseurs arabes, africains et occidentaux,cette situation a par conséquent fait d'objet de plusieurs grands de débats.
En effet, pendant que d'aucuns critiquent vivement ce soulèvement qui secoue le monde arabe en le qualifiant de simple mouvement ou même comme Saleh Ben Mohamed Al-Taleb, Imam de la Mecque de "chaos religieux et moral".
D'autres penseurs parlent d’une vague de révoltes basée sur la dynamique interne constituant selon eux le point de départ des transitions démocratiques dans ces pays.
On se demande ainsi si la révolte en Tunisie a provoqué un mouvement en chaîne,
Quel est le rôle de la dynamique interne dans le déclenchement des révoltes en Tunisie et en Égypte? et ces révoltes constituent-elles le début des transitions démocratiques dans ces pays (Tunisie et Égypte)?
Pour apprécier cette problématique, j'examinerais d'abord les facteurs ayant conduit à ces révoltes en mettant l'accent sur la dynamique interne pour voir s'il cette révolte peut être qualifié de mouvement de chaine avant de me référer aux grandes théories de la transition démocratiques afin de savoir si ces révoltes constituent le début des transitions démocratiques dans ces pays (Tunisie et Égypte).