J’ai effectué mon stage dans un EHPAD à Lencloître. Comme dans tous les établissements et services de soins, des règles d’hygiène doivent être respectées. Nos mains sont nos principaux outils de travail, et leur hygiène est la base de l’hygiène hospitalière. C’est pourquoi je me suis intéressée à l’hygiène mise en place pour lutter contre la transmission de bactéries, germes, d’une chambre à l’autre, et plus particulièrement au port des gants à usage unique.

Description de la situation rencontrée Mme L. , âgée de 78 ans est entrée en EHPAD le 22 avril 2012. Mme Z. est faible, et n’arrive plus à s’alimenter seule et à s’hydrater (GIR 2). C’est pour cela que des perfusions sous-cutanées sont mise en place dans le but de prévenir et éviter une déshydratation. Ces perfusions sont prescrites par le médecin et mise en place par une infirmière dans la région abdominale et doivent rester en place pour une durée maximale de 24H. Le 25 mai 2012, l’infirmière entre dans la chambre de la patiente pour lui poser cette perfusion sous-cutanée. Elle informe la patiente, puis l’installe. Elle repère le site d'injection et effectue un Traitement Hygiénique des Mains par Friction (SHA). Elle détermine le point de ponction pour poser la perfusion. Elle suit le protocole de ce type de soins, en faisant dans un premier temps une désinfection en 4 temps, introduit le cathéter dans la partie latérale de l’abdomen, met en place la perfusion, règle le débit, et place un pansement occlusif transparent. A la fin de son soin, elle fait un lavage des mains au SHA (solution hydro-alcoolique), puis sort de la chambre.

Les apports théoriques

Les perfusions sous-cutanées : Son objectif majeur est d’élaborer de bonnes pratiques afin de réduire à la fois le risque infectieux chez les patients et le risque d’accident d’exposition au sang (AES) chez le personnel soignant.
L’infirmier est habilité à pratiquer une perfusion sous-cutanée « soit en application d’une