Hiroshima, yves klein
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1- Visibles trois mois après le drame, les ombres portées dues au rayonnement thermique, de la rambarde et des personnes présentes sur le pont Yorozuyo, à 900m de l'épicentre.
2- On découvrit aussi des silhouettes humaines sur des murs, comme des négatifs de photos. Cette photo vue par Yves Klein l’a inspiré pour son tableau.
Questionnement : comment l’art permet-t-il de «dire l‘indicible »
« La peinture n'est pas faite pour décorer les appartements, c'est un instrument de guerre, offensif et défensif contre l'ennemi. » Pablo Picasso.
[pic] Hiroshima, Yves Klein. 1961
Klein avec Hiroshima rend hommage aux victimes d’Hiroshima ville du Japon où en 1945 ( 2e guerre mondiale) les américains ont lancé la bombe atomique. Klein évoque l’empreinte des corps brulés sur les murs de la ville. Il projette de la peinture sur les corps des modèles placés devant la toile (empreintes, traces).
Oral HDA :
- Analyse de l’œuvre.
- Mise en relation avec les documents historiques.
- Liens formels (technique, négatif, cache, couleur bleue, cadrage, dimensions, mouvement…)
Par la suite, il diversifie ses méthodes et différencie les anthropométries statiques des dynamiques. Lors de la création des « statiques » le corps de la femme est simplement posé tel un tampon sur le support et y laisse son empreinte. Ces empreintes statiques de femmes et parfois d’hommes, ont souvent été groupées de manière à former, sinon une composition, du moins un ensemble. Les anthropométries réalisées sur des tissus renvoient à un objet de culte qui est le suaire de Turin.
Dans les images négatives, comme « Hiroshima », la peinture est projetée et le corps du modèle fait office de pochoir. L’anthropométrie dynamique consiste à faire ramper un modèle sur le support, laissant derrière lui une trace dynamique. Il a aussi convié plusieurs modèles à simuler une bataille où l’on ne distingue plus tellement les corps. Le