histoire de la communication
L'incunable est l'héritier du livre médiéval. Les incunables se caractérisent pas leur imitation des livres manuscrits. Les caractères typographiques imitent la police Textura, ou lettre de forme en Français, qui se caractérise des jambages verticaux successifs.
Sur la Bible à 42 lignes, les trois manuscrits possèdent trois ornementations différentes.
Les moyens de se repérer sur la page sont les mêmes que pour les manuscrits.
La Gothique bâtarde est principalement utilisée en France (et en Angleterre).
L'aspect graphique d'un document est toujours porteur de connotation idéologique.
Dans les différentes régions d'Europe, les traditions calligraphiques différaient.
Ces connotations idéologiques se tiennent jusqu'au 16ème siècle : chaque langue se doit de posséder on propre caractère.
La reproduction du modèle manuscrit passe par la mise en page, par le biais de gravure sur bois, servant pour la page de titre généralement.
La reprise des modèles manuscrits reprend parfois même le parchemin au lieu du papier. C'est un objet de très grand luxe puisqu'illustré par un enlumineur via le biais récurrent de gravures sur bois.
Dans les imprimés, à partir de la fin du 15ème siècle , on utilise encore le système de glose, tout comme dans les livres manuscrits.
Les modèles manuscrits sont également repris par le colophon, et ce jusqu'aux années 1450.
Antoine Vérard est actif à Paris en vente de manuscrit dès 1450 et passe dans la continuité par les imprimés. Il a contribué à beaucoup d'impressions d'ouvrages avec une gravure sur bois.
Les usages vont aussi progresser : on peut utiliser la technique typographique pour d'autres types de police, notamment par un travail de modernisation de la mise en page. L'invention de la page de titre
Le manuscrit est un livre unique. Au Moyen-Âge, on a peu de livres, et donc on les connaît. A la ville, le manuscrit est produit à la commande d'un particulier par un copiste