Histoire de l'obésité
2 l’ère paléolithique est surtout marquée par la survie qui était un enjeu quotidien. c'est l'image d'une femme féconde, aux attributs physiques volontairement exagérés qui marque
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Dans l'Antiquité grecque, l'obésité n'était pas franchement appréciée, c'est un sujet de moquerie , en particulier si les chairs sont flasques et blanches. Ainsi, dès l'antiquité, les médecins Grecs et Romains dispensaient des conseils aux obèses pour les aider à retrouver la minceur. Leurs conseils étaient déjà basés sur les deux axes que sont la nutrition et l'activité physique. On peut citer quelques conseils d'Hippocrate, au V° siècle avant JC : Hippocrate va mettre au point des traitements alliant pratique sportives, hygiène de vie et des régimes... - Faire de l'exercice et des travaux de force avant de manger ; - Consommer des plats riches en graisses et très caloriques, pour être rassasié avec peu de nourriture ; - Ne manger qu'une seule fois par jour ; Certains de ses conseils étaient encore plus originaux : - Rester nu le plus souvent possible ; - Dormir sur un lit dur ; - Ne pas prendre de bain.
L'image d'obèse se dégrade encore par la suite: l'obésité est assimilée à l'indolence, au laissez-allé.
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Au cours des siècles centraux du Moyen-Âge, une vision prédomine : la graisse est jugée utile, sert l’apparence, garantit bonne santé et vigueur,» Elle donne des formes, facilite la digestion et protège du froid. L’individu juste bien gros est une personne définitivement en santé et le manque de graisse est considéré comme un signe de maladie.
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Fin XIIe et début XIIIe siècle, un tournant important, un point de bascule en quelque sorte: l’abus du ventre est la prémice à d’autres péchés.
Le très gros est désormais un pécheur emporté par son vice. L’austérité cléricale se diffuse en dehors des abbayes et des monastères
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