Le Requiem est une messe particulière qui est célébrée à l’occasion de la mort d’une personnalité (dans le culte catholique).

Celui de Verdi est placé sous le signe de la colère, du refus du destin fatal.

Comparez cette œuvre avec le Requiem de Gabriel Fauré, tout de sérénité et d’apaisement.

Les très nombreux opéras composés par Verdi, musicien romantique, ont fait sa renommée dans toute l’Europe du XIXe siècle.

Nabucco (1842) par exemple est un immense succès : les Italiens y voient un étroit rapport avec leur propre situation [1]., soumis à l’autorité de l’Autriche (qui contrôle tout le Nord de l’Italie à cette époque) ou de régimes autoritaires.

Verdi et sa musique deviennent ainsi des références patriotiques. Les partisans de l’unité italienne [2], pour contourner la censure, vont même utiliser le nom de Verdi comme moyen de contestation : sur les murs ou dans les salles de musique et de théâtre, on écrit ou on scande "Viva Verdi", ce qui signifie aussi : Viva Vittorio Emanuele Re D‘Italia (Vive Victor-Emmanuel Roi D’Italie).

Rigoletto
La donna e mobile
Nabucco
Va pensiero, sull’ali dorata (chœur des Hébreux esclaves)
Aida
Marche triomphale
Il Trovatore (Le trouvère)
Choeur des bohémiens
Stride la vampa - Air de mezzo-soprano [3].
La Forza del Destino (La force du destin)
Ouverture
Traviata
Noi Siamo Zingarelle [4]

[1] L’opéra Nabucco évoque la défaite des Hébreux face aux Babyloniens, leur servitude puis leur libération

[2] Jusqu’en 1861, l’Italie n’existe pas en tant qu’État : elle est divisée en plusieurs pays. Il faut même attendre 1866 pour y inclure Venise et sa région.

[3] Mezzo-soprano : voix de femme qui se situe entre la voix de soprano (la plus aiguë) et la voix d’alto (la plus grave)

[4] Noi Siamo Zingarelle : nous ne sommes pas des Bohémiens. L’animation présentée ici st extraite de la série l’Opéra