Histoire des idées politiques socrates
* La connaissance du soi, source de toute sagesse :
« Connais toi, toi même », seul la connaissance du soi assure le discernement et l’appréciation du juste. Se libérer du « paraître » éloigné de « l’être » et de la simple opinion sur le monde (la doxa). Soumettre les faits à l’examen de la pensée.
* La politique et l’excellence de la morale
Ouvertement sceptique à l’égard du régime démocratique athénien. La démocratie confie la politique à des hommes désignés par le suffrage d’une foule ignorante ou par les lois du hasard. La politique pour Socrate est un art. Elle exige une excellence morale.
* La soumission aux lois de la cité
Socrate ne condamne pas le nomos (la loi civique établie par les hommes). Il lui voue un respect sans borne car elle est établie pour le bien des citoyens et recherche la plus grande justice. Elle ne contredit pas la physis (l’ordre de la nature) et ne profite pas qu’à une minorité dominante comme l’affirment certains sophistes ? Pour Socrate la désobéissance est un crime majeur.
Platon (-427 à -346) :
* Platon est le contemporain de Socrate. Il assiste à l’effondrement de la démocratie athénienne suite à la guerre des Péloponnèse (-404). Platon est hostile au régime démocratique. Il est éloigné des affaires publiques et ses propres désillusions sur la politique athénienne l’ont incité à faire le choix de la réflexion philosophique et àà se prononcer sur les formes idéales de constitutions.
* La justice, la connaissance et la vertu en politique
De res publica : faire reposer l’ordre politique sur la morale, cad un ensemble de valeurs propices à la réalisation du bien et du juste.
Conception élitiste de la cité : le gouvernement politique doit reposer sur l’excellence des meilleurs et un ordre social hiérarchisé morale = gage de stabilité sociale / justice * Justice
Platon ne se réfère pas la vision de la justice = quête de droits assurant l’égalité de tous