Histoire du chocolat
Les mayas l’on tout d’abord appelé "xocoatl". Ce mot ne ressemble pas vraiment au mot "chocolat" et pourtant il en serait l’origine. C’est sous le nom de "Theobroma cacao" que le célèbre naturaliste suédois Carl von linné fit connaître ce merveilleux arbre. Theobroma vient du grec "théos" qui signifie "dieu" et "broma" qui veut dire "breuvage".
Les indiens prétendaient que les fruits d’un tel arbre ne pouvaient être destinés qu’à la nourriture des dieux. En effet, Hernando Cortez, en débarquant au Mexique, se rendit à la cour de Moctezuma où il se vit offrir une coupe de tchocoatl. Il trouva ce breuvage fort désagréable mais les Aztèques se récrièrent en lui affirmant que c’était "le nectar des dieux" et que Quetzacoalt, jardinier du paradis, leur avait légué ce trésor car ils étaient les fils du Soleil. Les guerriers et les nobles avaient l’habitude de conserver ce précieux cacao dans des boîtes en or et ils ne s’en séparaient jamais. Avant qu’Hernando Cortez ne pose le pied sur le sol mexicain le chocolat était réservé le plus souvent aux hommes faisant partie d une certaine élite. Les femmes et les enfants se voyaient déconseiller d’en consommer en raison de son caractère enivrant.
Une boisson rafraîchissante
Les indiens de l’Orénoque avaient pour habitude de récolter les fruits verts du cacaoyer et d’en recueillir le jus très rafraîchissant. Cortés disait que cette boisson désaltérante et fortifiante était très utile à ses soldats puisque, d’après lui, un seul verre suffisait à se rafraîchir pendant toute une journée.
Le cacao de terre
Les indiens s’étaient aperçus que les fèves n’avaient pas du tout le même goût lorsqu’elles étaient fermentées. En effet, en tombant dans la vase sur le sol, et grâce à la chaleur et l’humidité elles fermentaient puis finissaient par pourrir. Or, si elles restaient à fermenter pendant environ une semaine et qu’on les rinçait bien soigneusement, elles développaient un très