Histoire du mur du son
Les problèmes que pose le vol à des vitesses supérieures à celle du son avaient fasciné les aviateurs bien avant la Seconde Guerre Mondiale. En fait, les phénomènes vibratoires dangereux qui se produisent aux vitesses transsoniques étaient déjà connus de certains pilotes qui avaient engagé volontairement ou non leur appareil à une grande vitesse. Tout semblait leur indiquer l’existence du mur du son. La vitesse nécessaire pour le franchir dépend à la fois de la pression atmosphérique et de la température.
Plusieurs avions expérimentaux furent détruits du fait d’une perte de contrôle ou d’une défaillance de l’appareil.
Mais, en septembre 1947, Chuck Yeager parvient à dépasser Mach 1 à bord de son appareil a moteur-fusée le Bell X-1.
Puis, les ingénieurs ont recueilli de nombreuses informations sur le vol transsonique et des solutions furent trouvées. Au début des années 1950, des machines expérimentales réussirent à dépasser largement le Mach 1 ouvrant à l’homme le domaine du vol supersonique.
Le mur du son
Le mur du son est un phénomène physique aérodynamique caractérisé par l'atteinte d'une vitesse au moins égale à celle de la vitesse du son, soit 1 224 km/h (dans l'air à 15 °C) ou Mach 1, et provoquant une onde de choc sous forme de « bang » supersonique.
Le nombre de Mach est un nombre sans dimension, noté Ma, qui exprime le rapport de la vitesse locale d'un fluide sur la vitesse du son dans ce même fluide. Par extension, lorsqu'un objet solide est en mouvement par rapport à un fluide, on peut associer à cet objet un nombre de Mach en considérant la vitesse relative de l'écoulement autour de l'objet. On dit ainsi d'un avion qu'il vole à Mach 1 si sa vitesse est égale à celle du son, à Mach 2 si sa vitesse correspond à deux fois la vitesse du son, et ainsi de suite. Il est nommé en l'honneur du physicien et philosophe autrichien Ernst Mach.
Bibliographie :
Livre : Edition Atlas : Grande histoire de l’aviation