Histoire du saut d'obstacle
Cette discipline est souvent enseignée dès le niveau débutant car, outre son aspect ludique, elle permet au cavalier d’acquérir des qualités indispensables à l’équitation dans sa globalité comme l’aisance, l’équilibre et la confiance.
En saut d'obstacles, le cheval et son cavalier doivent se trouver en harmonie parfaite. Tel un centaure, cheval et cavalier devront maîtriser de nombreux paramètres tels que l’impulsion, la vitesse, la trajectoire, le nombre et la longueur des foulées pour se garantir des sauts sans faute.
En parallèle avec le travail sur les obstacles, un indispensable travail de dressage, de musculation et d'assouplissement sur le plat est réalisé pour que le cheval obtienne un dressage le plus fin possible et un potentiel physique optimal.
Bien que les principes de l'équitation aient été déjà décrits par Xénophon, puis détaillés de plus en plus en profondeur au fil des siècles, on trouve très peu d'écrits sur l'équitation de saut d'obstacles avant la fin du xixe siècle. En effet, avant la codification de la chasse à courre, par l'« English Enclosure Acts » au xviiie siècle, qui obligeait les chasseurs à suivre les traces de la meute et donc a sauter les obstacles se trouvant sur le passage, il n'y avait guère de raison pour sauter les obstacles dans la campagne.
Mais vers la fin du xiie siècle, les chasses à courre à travers champs clôturés devinrent nombreuses tant en Grande Bretagne que sur le continent. Les courses d'obstacles et les concours hippiques devinrent de plus en plus