Histoire : la turquie et l'u.e.
1. Dans le Document 3, nous voyons qu’il y a deux éléments principaux qui retardent les négociations. D’une part le gouvernement Turc occupe militairement la Chypre depuis 1974, ce qui crée des tensions avec la Grèce, membre de l’Union Européenne. D’autre part le gouvernement Turc actuel refuse la reconnaissance du génocide arménien (avril 1915 à juillet 1916) qui a causé 1,2 million de victimes. Le génocide arménien est présenté par les Turcs comme une conséquence de la Première Guerre Mondiale, non comme un acte volontaire. Ils l’appellent d’ailleurs «prétendu génocide arménien ».
Dans le Document 1, le dessin est une allégorie qui met en scène l’idée de l’entrée de la Turquie dans l’Europe, en nous montrant à l’aide des différents tourniquets que les étapes à franchir pour arriver à se rapprocher du but seront de plus en plus dures à franchir, pour finalement arriver devant un «sens interdit », synonyme qu’il faut faire demi-tour, et qu’en dépit de tous ses efforts la Turquie ne parviendra pas à intégrer l’Europe.
2. Le Document 4 est une carte géopolitique actuelle de la Turquie.
Il fut un temps où la Turquie faisait partie de l’Empire Romain, cet empire englobait les pays méditerranéens, de l’Espagne à la Syrie, tout en longeant les côtes Tunisiennes et Egyptiennes. D’autre part, Istanbul, autrefois connue sous le nom de Constantinople, fut pendant longtemps une grande ville influente, et également le siège de la religion orthodoxe. Mais en 1987, la question se pose de savoir si oui ou non la Turquie a vocation à intégrer l’Union Européenne.
Nous voyons à l’aide du document 4 à quel point la Turquie a une forte population immigrée en Europe (3,6 millions de Turcs, dont les 2/3 en Allemagne).
La Turquie présente des avantages stratégiques et économiques au niveau du pétrole (oléoducs de Bakou-Ceyhan et de Djoubga-Soupsa) et de l’eau (barrages Turcs sur le Tigre et l’Euphrate).
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