Littérature au XVIe (contexte)
À partir du XIIIe, les lettres et les sciences se développent harmonieusement. Mais c’est dans le XVI quand la passion de la découverte et surtout l’arder de la vulgarisation s’accentué.
Ce siècle dessine les premiers traits du visage de l’homme moderne.
Tout commence par le recours aux textes antiques, avec la révélation simultanée des manuscrits religieuses et de leurs commentateurs humanistes qui vont atteindre un autre vision du monde (Anthropocentrisme)
Au XVI, Rabelais représente une remarquable tentative d’illustration et d’élargissement de la pensée d’Érasme.
Par cette époque, l’intelligente est engagée dans une somme de théologie moderne autant qu’elle pourrait l’être dans la dissociation de Dieu et de l’Église catholique. Surtout dans la mesure où l’église met au premier plan le problème de la structure de l’État, dans le climat de la pensée humaniste.
C’est Montaigne, dans ses Essais, qui ne cesse de s’interroger sur l’issue de cette haute aventure.
On trouve ici l’amour quasi physique du langage, c’est a cette passion autant qu’au désir de surpasser les Anciens que le XVIe doit le splendide essor de la poésie. Marot savait déjà la puissance de l’incantation verbale assujettie aux règles prosodiques.
Tandis que la volupté d’une prose dense et nombreuse éclate aussi bien chez les maîtres, qui ont écrit pour leur propre joie comme Rabelais ou Montaigne. * L’humanisme français hérite des trésors gréco-latins et profite des découvertes et des progrès des autres pays ; L’Italie est sans doute sa plus riche créancière puisqu’elle détient les vieilles pierres et les manuscrits.
D’autre part, l’Italie forme et reçoit les touristes et les érudits, surtout, elle a fait au monde le fastueux présent de ‘La Divine Comédie’, où l’esprit médiéval se conciliât avec les pressentiments de l’esprit moderne.
Mais la péninsule a aussi enseigné au monde la pratique du mécénat en faisant régner l’égalité entre les