1)La littérature et la guerre au 16ème et 17ème siècle

La guerre participe aux évolutions et changements de la littérature.

Au 16ème siècle, les Guerres de Religion marquent la fin de la Renaissance et des valeurs humanistes dont elle est porteuse. Dès lors, s’installe un profond climat de scepticisme où s’expriment des réflexions d’ordre théologique (Les Tragiques d’Agrippa d’Aubigné 1616-1623) et philosophique ( Les Essais de Montaigne 1580-1588).
Marqués par la tourmente de la seconde moitié du 16ème siècle consécutive à la Réforme, les écrivains Baroques s’attachent à la conception d’un monde instable et expriment l’illusion et les métamorphoses du monde et des êtres dans le théâtre notamment avec la comédie ( L’Illusion comique de Corneille 1636).
Les conséquences de la Contre-Réforme imposent au 17ème siècle un climat complexe de spiritualisme d’où découlent des valeurs d’ordre en matière morale, sociale et politique. Dans ce contexte, le Classicisme cherche à codifier le goût littéraire en fondant chaque genre sur des règles théoriques strictes, notamment au théâtre avec la tragédie (Andromaque de Racine 1667).

Le rapport de la littérature à la guerre perdure et évolue au fil des siècles jusqu’à nos jours.

2)Corneille : œuvres, dates, impact, influence

Dramaturge français, Corneille né en 1606 à Rouen, rénova la comédie et fut l’un des plus grands auteurs de tragédies de son siècle.

Encore étudiant, il découvre en 1620 au Jeu de Paume de Rouen, les pièces d’Hardy, de Calderon, et de Lope De Vega. Il décide alors de se consacrer au théâtre : inspiré par le genre pastoral, et notamment l’Astrée (1607-1627) d’Honoré d’Urfé, il met en scène Mélite en 1629, sa pièce inaugurale, première des six comédies qu’il écrit entre 1629 et 1636 ( La Veuve 1636, La Galerie du Palais 1633, La Suivante 1634, La Place royale 1634, l’Illusion comique 1636).
En 1637, avec Le Cid, un triomphe suivi d’une querelle avec l’Académie Française, il inaugure une