Histoire
Selon Maurice le Mandat, l’évolution des morphologies hospitalières est subdivisée en cinq groupes.
Dans l’Antiquité
Certains édifices avaient des fonctions autant religieuses que sanitaires. De ce fait, l’architecture hospitalière a hérité du caractère solennel et monumental le l’édifice « divin » que l’on retrouve en Egypte, en Grèce (Prytanée) et à Rome. Le portique, ou le temple, est un espace polyvalent qui fait office soit de dortoir, soit d’espace de consultations ouvert sur l’aire centrale sacrée et clos sur l’extérieur.
Au Moyen Âge
Les bâtiments s’humanisent. Ce n’est pas pour rien que les termes « hôpital » et « hospitalité » ont pas la même racine ! C'est, en effet, le devoir de charité qui a inspiré les premières institutions hospitalières.
Jusqu'au XVIe siècle, l'Eglise prenait en charge les pauvres et les malades. Elle devait donc adapter ses bâtiments pour les héberger et délivrer les soins, appelée aussi hôpital-dieu ou hôpital-église, en référence à sa conception gothique avec les halles composée d’une ou plusieurs nefs avec des voûtes en forme d'ogive. Ils sont situés à proximité d'une source d'eau, nécessaire à la blanchisserie, l'évacuation et la cuisine. Les hôtels-Dieu témoignent aussi de la piété religieuse, puisqu'ils disposent d'une vaste chapelle richement décorée.
A l’ère classique
L’hôpital-palais inspiré du modèle italien, adopte de nouvelles formes : la croix et la cour. Chaque corps de bâtiment constitue le bras d’une croix et délimite un espace central : une cour carrée ou rectangulaire.
La disposition d’ensemble symétrique centrée sur l’axe entrée chapelle, la hiérarchie des volumes intérieurs selon