- Les mutations de l’industrie française

La France est la 7e puissance industrielle du monde mais son industrie connaît de profonds changements. Les grandes mutations au sein de cette industrie sont après la période d'expansion et de prospérité des Trente Glorieuses, l'industrie française a connu des années difficiles avec la crise des industries anciennes comme l’industrie textile ou la sidérurgie. Beaucoup d’entreprises ont dû fermer leurs portes à cause des délocalisations. Pour y faire face, la France a dû opérer des mutations importantes. Ainsi, elle a dû gagner en productivité en se modernisant (robotisation) et en supprimant de nombreux emplois industriels comme dans l'industrie automobile (Renault, PSA / Peugeot Citroën) ou des pneumatiques (Michelin). La part de l’emploi industriel est tombée à 20 % de la population active. Ceci a entraîné de graves problèmes sociaux. Actuellement l’industrie française est à nouveau en crise à cause de la crise économique mondiale. La répartition des activités industrielles sur le territoire national a également été modifiée. Moins dépendantes des ressources du sous-sol, les industries recherchent surtout les facilités de communications proximité des ports et des voies de communications routières, ferroviaires ou aéroportuaires pour importer et exporter. Donc, l'Ile de France et la région lyonnaise restent les premières régions industrielles françaises. D'anciennes régions industrielles comme le Nord-Pas de Calais ou la Lorraine ont dû reconvertir leur économie en favorisant les implantations d’entreprises étrangères (Toyota à Valenciennes) et en développant les activités tertiaires. Les régions sous-industrialisées de l'Ouest et du Sud ont mieux résisté. Les contrastes entre régions françaises sont donc, aujourd'hui, moins marqués. Certaines régions ont su développer des technopoles afin d’unir les efforts des chercheurs, des universités et des entreprises de haute technologie (Sophia Antipolis près de Nice). Toulouse