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Question 1 de la page 101 :
L’ensemble du littoral languedocien connaît une importante urbanisation (« sur l’ensemble du littoral du Languedoc-
Roussillon, la tache urbaine augmente ») mais certaines régions sont plus transformées. Si « le rythme de la croissance ralentit sur le secteur montpelliérain », qui est de très loin la première métropole languedocienne, l’artificialisation progresse plutôt dans le sud de la région autour des pôles urbains secondaires que sont « Béziers, Narbonne et
Perpignan » (« il [le rythme de croissance] s’accélère dans les secteurs de Béziers, Narbonne et Perpignan »). Surtout, l’étalement urbain se fait « de plus en plus sur la partie rétro-littorale ».
Plusieurs facteurs expliquent la progression de la tâche urbaine dans ces directions : la « pression démographique » élevée sur certaines parties du littoral languedocien, le manque de logements qui crée « des tensions du marché foncier » et les politiques qui interdisent par endroits l’urbanisation en raison de l’intérêt environnemental de zones littorales ou en raison de risques liés notamment aux inondations (« politiques de protection des zones littorales naturelles, conjuguées aux contraintes dues aux risques naturels »).
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Question 2 de la page 101 :
La pression touristique et urbaine augmente la vulnérabilité des populations et a des impacts importants sur le littoral et l’écosystème marin. En effet, en raison de la forte concentration de la population et des activités sur certaines portions du littoral languedocien, la vulnérabilité a augmenté face à deux aléas principaux. La population qui vit dans des zones inondables liées au débordement de rivières ou de fleuves est parfois forte, notamment autour des pôles urbains principaux (Montpellier, Béziers, Narbonne ou Perpignan). De plus, la population est également vulnérable face au risque d’inondation par la mer. En effet, la limite des terres « situées à moins de 5 mètres d’altitude » concerne parfois des