histoire

1124 mots 5 pages
usqu’au XIVème siècle, l’opposition sucré-salé n’existait pas du tout ! Le terme pâtisserie englobait alors tous les apprêts de pâte, quelle qu’en soit leur nature.
Le cuisinier médiéval réalisait de nombreuses confections en croûte, sucrées ou salées. Il ne disposait pas toujours d’un four. C’est pourquoi, il travaillait avec le « pataier » (pâtissier). Avant 1440, l’exclusivité de la vente de galettes, flancs, fouaces et pâtés, et autres tourtes était réservée aux boulangers. Après cette date, les « pataiers » obtiennent ce privilège.

Les gâteaux du Moyen Age étaient divers et variés. Cela va du beignet, en passant par le pain d’épice, les pets de nonnes et pets de sœurs, aux gaufres, plaisirs du palais dont se régalent encore aujourd’hui les gourmands (pardon ! les fins gourmets !).
Mais ces derniers, ainsi que la catégorie des oublies et gâteaux étaient l’œuvre des « oubloyers ». Ils parcouraient les rues, y installaient leur « fournaise à pardon », afin de vendre, à prix modique aux pèlerins de passage, les « nieules », « oublies » et autres « siminaus ».
En milieu urbain, les pâtissiers disposaient aussi de fours mobiles pour proposer leur production au fil des rues : pâtés de viande, de poisson et de fromage.
Les festins étaient l’occasion de déguster de grandes variétés de tartes et flans : « Jacobines », au fromage gras, parfumées à l’orange, les « talmouses » au fromage blanc, les « darioles », parfumées à la cannelle, le « blanc manger », gelée à base d’amandes pilées, les « rissoles » aux fruits secs, le « pain perdu », le « riz engoulé » aux amandes et au miel.
Il faut ajouter à cette profusion de gourmandises, les sucreries, telles que les dragées faites de grains de coriandre ou de genièvre, les fruits secs enrobés de sucre ou pilés ou malaxés, le nougat, les fruits confits, le « madrian » (petites dragées à base d’épices confites), et bien d’autres encore qui adoucissaient le palais des convives. Ces « épices de chambre » constituaient des cadeaux

en relation

  • histoire
    377 mots | 2 pages
  • histoire
    768 mots | 4 pages
  • histoire
    257 mots | 2 pages
  • Le tigre
    283 mots | 2 pages
  • histoire
    1094 mots | 5 pages
  • histoire
    438 mots | 2 pages
  • histoire
    690 mots | 3 pages
  • histoire
    661 mots | 3 pages
  • Préserver entre les générations une culture commune vous semble-t-il important ?
    1647 mots | 7 pages
  • histoire
    321 mots | 2 pages
  • histoire
    3162 mots | 13 pages
  • histoire
    1831 mots | 8 pages
  • Le pas de coté
    456 mots | 2 pages
  • Mangement stratégique
    58565 mots | 235 pages
  • droit
    15126 mots | 61 pages