L’Historien et les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale
Intro : 1944  France vite libérée de l’occupation allemande. Gouvernement veut rapidement effacer la honte de la défaite, l’occupation et la collaboration. Discours resistancialiste mis en place pour image d’un pays uni contre l’occupant. Histoire de ces années = enjeu politique. Mais mémoire de vichy refait surface et pption fait face au passé.
I- Une mémoire patriotique de la guerre

A) Le mythe d’une France totalement résistante
• 1945 : Gouvt doit reconstruire l’Etat et la puissance. DG  Epuration et condamne les principaux acteurs de la collaboration : Pétain, Laval, Darnand. Rétablît l’unité nationale. Jeunes générations n’entendront pas parler de la défaite de 40 et de la collab.
• Gaullistes et communistes : Portrait d’une France totalemt résistante. - Gaullistes insistent sur action de France libre (+ chef), sur rôle militaire des résistants et action de l’armée US dans la libération du pays. Mémoire officielle insiste sur le fait que Paris  libéré par ses habitants. Minimisation ampleur de la collaboration. - Le PCF fait oublier qu’il a soutenu Pacte germano-soviétique de 1939 et entrée réelle résistance qu’après Juin 1941. Met en avant son action dans la résistance intérieure et se présente comme parti des "75 000 fusillés" (alors que nombre civils tués par Allemands =30 000).

B) Le consensus « Resistancialiste »

DG nie légitimité du gouvt de Vichy. République  Londres et années 1940-1944 = parenthèse qu’il faut refermer. Discours officiel, littérature, cinéma glorifient résistants et ne s’intéressent pas aux soldats vaincus de 1939, aux déportés, aux victimes de la Shoah. Bcp monuments érigés à la gloire des résistants. Au Mont-Valérien, Dans la forteresse du XIXe siècle, plus de 1 000 personnes (des otages, des résistants, les 22 de l’Affiche Rouge. . .) ont été fusillées par les Allemands entre 1941 et 1944. Un mémorial est construit en 1960 pour