Hobbes. etre libre?
Dans un premier temps, il fait une analyse linguistique du mot libre à l’aide d’exemples concrets et le replace dans son contexte : la liberté ne peut être attribuée s’il n’y a pas de volonté.
Puis dans un deuxième temps Thomas Hobbes associe volonté à nécessité. Ensuite, il affirme que tout acte procède d’une cause et celle-ci d’une autre cause, reliées à l’infini jusqu’à la cause initiale : Dieu. Il argumente pour prouver que la volonté de Dieu doit s’accorder avec la nécessité humaine pour qu’il y ait un équilibre.
En effet, dans les toutes premières lignes du texte (ligne 1 à 3) la liberté est définie au sens propre du terme. C’est la capacité de l’homme à faire ce qu’il veut « selon sa force et son intelligence » sans « obstacles ».
Pour Hobbes dans le langage courant l’adjectif « libre » est maladroitement utilisé pour qualifier des choses inanimées. Par exemple, lorsque l’on parle d’« une voie libre », ou d’une « voix libre » il s’agit bien de la personne qui circule sur la voie ou de celle qui s’exprime ouvertement, à qui le mot « libre » fait référence. C’est bien elle qui ne rencontre pas d’obstacle pour circuler ou s’exprimer.
L’auteur critique également le mauvais usage de l’expression « volonté libre », car ce n’est pas la volonté qui est libre, c’est bien l’homme qui est libre de faire sa volonté. Spinoza dit au contraire dans son livre l’Ethique que dans l’esprit nulle volonté n’est libre.
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