Homère l'iliade chant xviii
· 788 à 807 et 841 à 853 du chant VI
· 704 à 731 du chant VIII de l’Énéide.
Les boucliers d’Achille et d’Énée
On ne peut bien sûr lire la fin du chant VIII de l’Énéide sans songer au chant XVIII de l’Iliade où le poète détaille le bouclier destiné au Péléide Achille (la description de ce bouclier est souvent citée comme exemple d’ekphrasis[1] ; voir aussi le bouclier d’Héraklès, décrit dans un texte attribué à Hésiode).
Dans l’Iliade, les armes que forge Héphaïstos sont indispensables à Achille : les siennes, qu’il avait prêtées à Patrocle sont désormais aux mains d’Hector. Ainsi le Péléide, qui consent (enfin !) à retourner au combat doit être à nouveau équipé. Thétis mère d’Achille, qui a rendu service au dieu boiteux après sa chute de l’Olympe (18, 394 ss.) n’a aucune difficulté à convaincre Héphaïstos de forger un nouvel équipement pour son fils.
Chez Virgile, c’est l’inquiétude maternelle (et non la stricte nécessité) de Vénus pour son fils qui est à l’origine de la commande qu’elle passe à son Vulcain de mari. La déesse redoute tout particulièrement les Laurentes[2] (8, 371) et les combats à venir. Elle obtient sans peine de l’ignipotens qu’il forge des armes dignes d’Énée.
I Le bouclier d’Achille :
|Vers 483 – 489 |1er cercle ( au centre) : un motif cosmologique (terre, ciel, mer, étoiles) |
|Vers 490 - 540 |2ème cercle : les activités humaines : |
| |v Vers 490 – 508 : une 1ère cité en paix est décrite : mariage et procès.