Dans Huis Clos, une pièce en un acte rédigée par Jean Paul Sartre, l'espace dans lequel les trois personnages qui ne se connaissent pas, Garcin, Inès et Estelle, se retrouvent joue un rôle essentiel tout au courant de la pièce. L’espace enferme les personnages et les obligent à révéler entre eux derrière les portes fermés, autrement dit à huis clos, les actes immoraux qu’ils ont commis lorsqu’ils étaient vivants. La pièce se déroule entièrement dans un salon de style Second empire dont le décor et l’éclairage reflètent le concept de l’enfer surtout lorsque les personnages font face aux jugements pénibles des deux autres personnages. Sachant qu’ils vivront ensemble pour l’éternité avec ce regard désagréable devient le châtiment principal de cet enfer.
Le salon de style Second empire est caractérisé par une bronze Barbadienne sur la cheminée et trois canapés de couleurs différents. Le bronze Barbadienne est vue comme un outil qui sert à agacer les personnages en leur donnant le désire de le prendre et le jeter à terre pour s’échapper mais comme le bronze est trop lourd pour être soulevé cela est impossible et devient une torture mentale. Nous voyons que le bronze représente le fait que Garcin, Estelle et Inès n’ont pas le droit de s’enfuir et qu’ils doivent souffrir à causes des méfaits qu’ils ont commis dans leur vie terrestre.
Le manque de glace naturelle et de fenêtre indiquent que les trois personnages sont essentiellement emprisonnés dans un petite espace. Les personnages sont incapables de voir leur propre réflexion alors que les deux autres personnes peuvent les regarder, c’est comme si leur existence est définit par la conception des deux autres personnages seule. Ce concept est évident dans la cinquième scène lorsqu’Estelle demande si elle peut utiliser les yeux d’Inès comme miroir pour mettre son rouge à lèvre, Estelle avait que les directions d’Inès pour la façon dont elle a mis son rouge à lèvre.
La présence d’un coupe-papier et l’absence de brosse à