Humanisme
Au XV-XVIème siècles, le courant humaniste a pour but de mettre l’homme au-dessus de tout. L’humanisme a voulu inculquer à l’homme à se connaitre lui-même, à maitriser le monde, à comprendre Dieu mais à travers ses créations. Les humanistes défendront la tolérance, l’éducation moderne, la liberté et le respect dans toutes ses formes.
L’humanisme est décrit comme un mouvement plaçant une grande confiance en l’homme ; nous allons voir le vrai et le faux de cette affirmation.
Nous allons étudier en quoi l’humanisme est un mouvement d’optimisme, puis explorer ses propres limites.
L’humanisme est un courant de pensée optimisme qui soutient particulièrement une éducation moderne mais aussi la place de l’homme de l’homme libre dans la société et enfin il instaure un idéal de vie qui concerne de vastes domaines. La soif de savoir des humanistes s’est avérée dans l’éduction qu’ils prônent ; ils veulent une éducation concernant tous les domaines tels que le veut Gargantua pour son fils Pantagruel. Rabelais dans son conte philosophique Pantagruel (1532) décrit une éducation complète avec la compréhension des langues anciennes telles que le grecque, le latin, l’hébraïque, le chaldaïque et l’arabe, mais aussi du droit civil, de la philosophie, des sciences naturelles et ajouté à l’implication dans domaine sportif avec la chevalerie et les armes ; et dans le domaine religieux avec la connaissance des Saintes Ecritures. Les humanistes ont un amour particulier pour les langues anciennes. On peut le voir chez Montaigne qui intègre régulièrement des citations grecs ou latines dans ses Essais. L’époque des humanistes est une période innovante en termes d’éducation comme on peut le voir dans les Essais de Montaigne au chapitre de l’institution des enfants où Montaigne veut un précepteur souple, humaniste et qui rend son élève autonome. Il ne veut pas d’une éducation où l’on « ne redit ce qu’on nous a dit » mais où on fait « goûter les