Husserl, ideen i penser le réel
Dans son développement, Husserl commence par la présentation de l’attitude naturelle, qui introduit de quelle manière l’homme perçoit le monde qui l’entoure : « J’ai conscience d’un monde qui s’étend sans fin dans l’espace, qui a et a eu un développement sans fin dans le temps […] je le découvre par une intuition immédiate, j’en ai l’expérience » [48] A travers les perceptions sensibles, l’homme prend conscience des choses corporelles, des êtres animés, comme une intuition claire, par le biais de l’expérience. Ce champ de perception génère par l’intuition un savoir primitif qui n’a rien de conceptuel et qui pose le monde ainsi que ses objets comme co-présents à la conscience de l’homme qui les perçoit. Par la conscience que l’homme a de ce monde, apparaît ce qu’Husserl nomme le cogito en référence au terme cartésien. Ce cogito comporte tous les actes de conscience théoriques qui se rapportent au monde, ainsi que la