Héros moral et vertueux
1ère ES/L 03
Dissertation de Français
La morale se définie, à l’époque, comme la « doctrine des mœurs », elle est aussi définie comme science ou comme connaissance des conduites humaines en rapport avec le bien et le mal. La morale est composée de généralités susceptibles d’être exprimées sous la forme de règles, de principes et de maximes. Elle renvoie donc à une perspective de jugement et éventuellement de prescription. De la désignation, de la pratique des vertus et d’une culture de la volonté, on est passé, au cours du XVIIème siècle, à la référence à une attitude d’observation, qui confond parfois morale et psychologie. Le terme « moraliste » s’impose au cours de la même période pour désigner un écrivain qui traite des mœurs, dans une attitude non prescriptive, mais développant une réflexion critique sur les genres de vie et les manières d’être. Dans ce courant on retrouve des auteurs tels que Montaigne, La Rochefoucauld ou encore Pascal. Ces auteurs utilisent dans leurs romans des héros moraux. Mais le héros de roman doit-il nécessairement être moral et vertueux ? Après avoir étudié la nécessité de la moralité dans un roman, nous nous intéresserons à l’intérêt des lecteurs pour les héros immoraux.
Dans des romans tels que ceux de La Rochefoucauld ou encore dans Les essais de Montaigne, il y a toujours une morale. De même dans Les Fables de La Fontaine, on remarque toujours la présence d’une morale. Cette morale qui permet aux lecteurs de tirer une certaine conclusion de ce qu’il vient de lire, cette morale est en quelque sorte véhiculée par un héros qui est lui-même moral, donc c'est-à-dire que le héros principal est attaché aux mœurs, à la pensée et à la morale. Mais dans un roman, la morale n’a pas qu’une seule utilité, celle-ci permet également que le héros soit vu seulement comme le « gentil » et non pas comme le « méchant » car sinon le lecteur n’a aucun intérêt pour le héros. Heureusement tous les auteurs ne se servent