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II. Les faiblesses de la conscience
Il y a évidemment des degrés de conscience (par exemple, la fatigue abaisse la qualité de notre attention) et on distingue la conscience spontanée, lorsqu’on perçoit distinctement quelque chose et la conscience réfléchie, qui est le degré le plus élevé puisqu’elle implique la prise de conscience non seulement de la réalité extérieure, mais aussi de moi-même face à cette réalité. C’est une sorte de dédoublement, un peu comme si on regardait dans un miroir. C’est donc un retour sur soi. On peut dire alors que lorsque j’ai conscience de quelque chose (par exemple de la chaleur dans la pièce), j’ai en même temps conscience implicitement de moi-même ayant chaud. On peut donc dire que la conscience est indépendante, elle agit et se détermine par elle-même. La conscience est la capacité de penser et nous permet d’aller au-delà de notre imagination et de la société. Ainsi, je peux concevoir l’infini ou encore le parfait même je ne peux pas le visualiser, car effectivement ce sont des concepts qui vont au-delà de l’expérience sensible. Il va de soi donc que la conscience est une chose transcendante. Si la conscience est transcendante, cela signifie qu’elle va au-delà de l’existence alors qu’elle capable de concevoir des choses abstraite que l’on ne peut pas percevoir. La conscience permet alors de concevoir le monde intelligible. Or, on sait qu’il existe une séparation entre le monde visible et intelligible. En effet, je peux concevoir un monde en quatre dimensions, mais je ne peux pas l’imaginer ou le voir. On peut donc en déduire que la conscience se différencie du monde sensible donc de la réalité objective. Effectivement, la conscience donc se différencie du sensible, il s’en suit qu’alors qu’elle n’y serait pas directement liée. L’expérience que l’on a de la pensée consciente c’est qu’elle est une et indivisible car on a qu’une seule pensée. De plus la conscience est toujours consciente d’elle-même. Elle se détermine donc

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