"Il n'ya pas besoin de pruler des livres pour détruire une culture
En 1953, l’écrivain américain Ray Bradbury publie « Fahrenheit 451 », un livre de science-fiction. Dans ce roman, il critique la société de masse dans laquelle vivent ses personnages, et peut-être où nous vivons nous-même. Dans son histoire, la détention de livres ou la lecture de ceux-ci sont interdites ce qui entraine la population dans un total décervelage. Par-là, il démontre tout l’intérêt du livre, ce support qui depuis deux millénaires a permis de transmettre les connaissances de l’humanité. Pour lui, la lecture est le fondement de la culture. Mais pouvons-nous vraiment considérer que la fin de la lecture des livres mènerait à la destruction de la culture ?
Il est vrai que l’un des plus grands objets culturels qui a traversé le fil du temps est le livre et qu’il a permis de transmettre tout une culture héritée du passé. Mais la culture s’élabore avec nous. Oui, à certaine époque il fallait avoir une connaissance poussée du passé pour être considéré comme quelqu’un de cultivé. Dès lors, il faut aussi être tourné vers le présent et rester ouvert sur les manifestations de celui-ci. Être passéiste ou conformiste est justement dangereux pour cette dernière.
L’arrêt de la lecture nous conduirait certes à une autre sorte de culture, comme la culture de masse et pourrait provoquer une uniformisation de celle-ci mais ne nuirait pas à notre culturalité. Qui nous dit que tout ne se vaut pas en matière de culture ? Il faut voir avec le temps la tournure et l’évolution qu’elle prend. De plus, il y aura toujours une résistance de la part de personnes venant de classes sociales très diverses envers cette culture de consommation. Notre culture sera donc préservée mais peut-être connue d’un public moins large.
Nous pourrions nous dire que si une interdiction de loi voyait le jour concernant la