IMG et morale
"Un foetus n’est ni une chose, ni un tissu - il ne peut néanmoins pas être assimilé à une personne humaine qui est déjà née" (PD Dr. théol. Alberto Bondolfi, dans: "Walliser Bote", 29.3.96).
"L’embryon n’est pas ce qu’il pourrait devenir. De même qu'une chenille n’est pas un papillon." (Hans Saner).
Si l’on admet que l’on peut éliminer tous les indésirés (les handicapés, le trisomiques, les malades mentaux), la société humaine se détruit. Si l’on admet pas la présence des autres avec leurs différences, la vie en société devient infernale. Face à un handicapé, quelle est la solution la plus humaine, le supprimer ou l’aider à mener la meilleure existence compte tenu de ses capacités ? L’enfant atteint d’une malformation est pourtant membre de l’espèce humaine. Si l’on l’élimine en raison de sa malformation, on éliminera ceux qui n’ont pas la couleur de peau ou le sexe espéré.
Annexe 1 : Léa.
1er mai : Par amour, mes parents aujourd’hui m’ont appelé à la vie
15 mai : Mes premières artères apparaissent et mon corps se forme très rapidement.
19 mai : J’ai déjà une bouche
21 mai : Mon cœur commence à battre.
22 mai : Je ne sais pas du tout pourquoi maman se fait tant de soucis.
28 mai : Mes bras et mes jambes commencent à croître. Je m’étends et je m’étire.
8 juin : A mes mains poussent de petits doigts.
16 juin : C’est seulement aujourd’hui que ma maman a appris que j’étais là.
20 juin : Maintenant c’est sûr : je suis une fille.
24 juin : Tous mes organes se dessinent. Je peux sentir la douleur.
6 juillet : J’ai des cheveux et des sourcils.
8 juillet : Mes yeux sont finis depuis longtemps même si mes paupières sont encore fermées.
19 juillet : Mon cœur bat magnifiquement. Je me sens protégée.
20 juillet : Aujourd’hui ma maman m’a fait mourir.
Est-il moralement mauvais de faire naître un enfant dans ces circonstances ? Est-il irresponsable de vouloir mener ces grossesses à terme ?
L’exigence de garantir à l’enfant