Mon Initiation : impressions Mes Frères, Je ne sais pas grand-chose ou si peu, des codes, des valeurs et des principes qui nous unissent. Mais ce que je sais, c’est que je vous appelle désormais mes Frères, et cela me parait si étonnant, si puissant, et déjà si naturel. Je vais donc vous livrer maintenant les impressions qui ont jalonné mon parcours initiatique. J’ai franchi ce soir-là, 3 portes : une première, invisible ; une deuxième, …afficher plus de contenu…

Je me suis senti à la fois oppressé et dérouté. Oppressé par ce petit espace sombre, et dérouté parce que soudainement enfermé. J’entendais des voix mais je n’étais pas rassuré pour autant. Je me sentais comme dans une bulle, avec peu d’oxygène. Je me suis alors senti tout petit et presque résigné. Puis face aux objets disposés dans la chambre, j’ai pris un peu peur, pas une peur panique mais simplement celle de l’existence. Je me suis demandé ce que ces objets symbolisaient, ce qu’ils représentaient, ce qu’ils voulaient me signifier. A la lecture des inscriptions, j’ai pressenti que j’aurais à reconsidérer et sûrement à réfléchir sur la position que j’occupe parmi les hommes de bonne volonté, si tant est que j’en sois un. C’est alors que le sentiment …afficher plus de contenu…

Mon Frère Préparateur a su, je dois dire, me conditionner psychologiquement. À cet instant, j’ai compris que je devais lâcher prise. Lâcher prise d’avec mes à-priori, et d’avec mes sentiments d’anxiété alors présents. Et puisque que de toute façon, je ne savais pas ce qui m’attendait, j’ai fait confiance, et les yeux bandés j’ai franchi ce que j’appelle avec mon langage, la Grande Porte. Ai-je vraiment réussi à lâcher prise ? Honnêtement non, pas vraiment. Et je n’étais pas vraiment rassuré. La suite a été d’une grande intensité émotionnelle. En effet, au cours des trois voyages qui ont suivi je me suis senti déstabilisé, désorienté, c’est le cas de le dire….et démuni. Je n’avais plus aucun repère. Le chemin semé d’embuches m’a vidé de mon énergie. Je ne comprenais pas grand-chose à ce qui se passait autour de moi et aussi en moi. Tout était si déroutant. Il fallait alors que je respire, que j’écoute, que je sente l’atmosphère. Il