Inégalité homme femme
André Durand présente
Alphonde DAUDET
(France)
(1840-1897)
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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’ Le petit Chose’’, ‘’Les lettres de mon moulin’’).
Bonne lecture !
Né à Nîmes le 13 mai 1840, il était issu de la bourgeoisie commerçante, catholique et monarchiste, de cette ville, son père étant tisserand et négociant en soieries. Bien que de santé fragile, il eut une enfance heureuse en Provence où il passa trois ans chez des paysans, découvrant et apprenant la langue provençale. La fabrique de son père périclitant dut être fermée. Ruinée, la famille s'exila à Lyon, capitale de la soierie. Il bénéficia d'une bourse qui lui permit de poursuivre ses études au lycée Ampère jusqu'en 1856. Il fut plutôt un bon élève, mais traîna comme un boulet sa condition modeste. Il dut essuyer brimades et humiliations («Eh, vous le petit Chose...,» expression qu'il reprit pour le titre d’un roman). En 1857, la faillite définitive du père entraîna la séparation des parents. Obligé de gagner sa vie à seize ans, il dut interrompre ses études avant le baccalauréat et occuper un poste de maître d’étude au collège d'Alès, au fond d'une province hostile où il se fit insulter par les petits montagnards cévenoles et subit là les basses humiliations du pauvre. Cette expérience, plutôt décevante, ne dura que quelques mois. Sans avoir passé son bac, il « monta » à Paris en 1857 rejoindre son frère, Ernest (historien et romancier), qui le guida pour ses premiers pas dans la capitale. Totalement désargenté, il connut la vie de bohème dans de modestes chambres de bonne, se joignit à des groupes très animés qui discutaient avec fougue de politique, de littérature, du pouvoir, des femmes. Il fréquenta surtout des Provençaux, dont Gambetta. Sa dure entrée dans la vie lui fit supporter légèrement les épreuves du «noviciat littéraire» et il publia :