Inégalités de dévéloppement
Après la deuxième guerre mondiale, le concept de développement prend une grande importance et caractérise une croissance économique significative sur une longue période, en lien avec le développement industriel. Ce concept se définit par la croissance du revenu de la population. Ce type de croissance suppose donc une augmentation de la production de biens courants par habitant mais entraîne à terme l’épuisement des ressources naturelles. Les concepts de croissance et de développement sont donc associés. Les économistes d’après guerre ont mesuré le développement d’un pays à partir du PNB ou du PIB1 par habitant en prix constant pour définir la croissance économique. Cet indicateur traduit, indirectement, un accroissement du taux d’épuisement et de consommation des ressources naturelles par habitant. Enfin, si la croissance, d’ordre quantitatif, se traduit par des grandeurs économiques, le développement, d’ordre qualitatif, va au-delà de la simple croissance. .
Face aux exigences actuelles du développement durable et aux dommages causés à l’environnement, la société dans son ensemble est amenée à questionner le concept de développement humain et de croissance économique d’après guerre. Un nouveau regard s’impose avec l’introduction de la dimension socioculturelle du développement durable. A partir des années 1960, le concept de développement intègre une perspective dynamique suggérant des objectifs à atteindre et des orientations pour y parvenir. Pour ce faire, des outils de suivi et d’évaluation doivent se mettre en place. A la fin des années 1980, le Programme des Nations Unies pour le Développement propose de mesurer le niveau de développement humain. Dans ce contexte, sont développés les indices du PNUD : l’Indicateur de Développement Humain (IDH), l’Indicateur de Pauvreté Humaine (IPH) et l’Indicateur de Participation Féminine à la vie économique et politique (IPF). Il s’agit d’élaborer des indices qui tendent à