Incipit de la peste de albert camus 1947
Pb: Dans quelle mesure cet incipit remplit-il pleinement sa fonction?
I- Mise en place du contexte.
Description de la ville, par la négative et minimisation, L 3 à 20 (sans ni, ne que, seulement) banale L82, morte L 90, 91. Les habitants, traités en général: on, nos concitoyens, ils, les plus jeunes, les plus âgés. Le Narrateur, présenté comme un simple chroniqueur, qui relate des évènements, qui reste anonyme et donc extérieur à l'action, un écrit plus historique que romanesque.
II- Un ton ambiguë.
Le narrateur se présente comme objectif, il semble dresser un portrait sincère et honnête de "sa" ville, mais il y a une ironie sous jacente permanente. L2,3 (pas à leur place), L7 laide, L10 à 22 limite de l'absurde, stéréotypes des habitants, discours sur l'habitudes qui s'oppose à la réflexion L27, L83 à 86. Le ton est presque comique à la toute fin l 124, 125 lorsque le narrateur, au milieu de sa tentative de justification du sérieux de son écrit s'interrompt tout seul en signifiant qu'il commence déjà à être lassant. Cette façon de " regarder de loin" le sujet qu'il décrit, va être conservée dans le livre, même si l'ironie y sera moins présente. Point de vue d'un Dr ( Rieux) sur son patient, pas de sentiments.
III- La catastrophe annoncée.
Malgré les précautions de langage, L1, L98 à 103, la mort est omniprésente. Dans la ville (sans, ni) meurt L25, L62 à 79, L91, L120, 122 (finirent par tomber entre ses mains). Tentative de dédramatisation de ce qui va suivre, humains et ville traités avec condescendance, prise de distance de la