Incipit du horla de maupassant
Support, Le Horla, journée du 8 mai.
Questions :
1. Que pouvez-vous dire de la mise en page de ce récit ? Comment appelle-t-on ce genre de textes ?
Pourquoi l’auteur choisit-il cette forme ?
Le récit commence par une date. Il s’agit d’un journal.
L’auteur cherche à accréditer son récit, le présenter comme un document réel.
Quand commence le journal ? Pourquoi cette date ?
Le journal commence le 8 Mai, car c’est à cette date que le narrateur remarque le passage du « trois mâts brésilien ». Ce bateau avait jeté le trouble dans l’esprit du narrateur : « je le saluai, je ne sais pourquoi (…) » Est-ce un indice du début de son aliénation ?
2. A quelle personne est écrit le récit ? Qui est le narrateur ? Que sait-on sur lui ? Délivre-t-il ses sentiments ? Quel est le point de vue utilisé ? Quel est l’effet produit ?
Le récit est écrit à la première personne. Le narrateur, présenté comme l’auteur du journal, en est aussi personnage.
Nous ne connaissons pas l’identité du narrateur. Nous savons simplement qu’il habite en Normandie. Il est originaire de cette région qu’il aime.
Le personnage délivre ses sentiments :
- « Quelle journée admirable ! »
- « j’aime ce pays, et j’aime y vivre »
- « j’aime ma maison où j’ai grandi »
- « Comme il faisait bon ce matin ».
Ici, seul le point de vue du « je » est connu. Nous ne connaissons que ce que ressent et raconte le narrateur. Il s’agit d’un point de vue interne.
L’emploi de cette première personne a pour effet d’entraîner le lecteur dans l’intimité du personnage. Le lecteur va s’identifier et se sentir davantage concerné par l’histoire.
3. Quelles informations avons-nous sur le cadre spatio-temporel ? Là encore quel est le but du narrateur ?
Les noms de ville sont réels : Le havre, Rouen. Là encore, Maupassant veut donner l’illusion que son récit est vrai.
CONCLUSION :
Grâce à plusieurs éléments, cet incipit «