Incipit ferragus
L’incipit de ce roman et la description inhabituelle de Paris permettent de mettre en place le cadre spatial mais également l’ambiance qui y règne sur ce lieu.
En effet, Paris est comparé à un monstre, dès la première ligne et sur la totalité de l’incipit (« des monstres » l.1 « Monstre complet » l.3 « le monstre » l.12 « une créature » l.22). Et chaque partie de cette ville est une partie de ce monstre. « Les greniers » sont comparés à une « espèce de tête pleine de science et de génie », « les premiers étages » à ses « estomacs » et « ses boutiques » à de véritables pieds » ces comparaisons rendent une sensation d’insécurité. Ce monstre bouge « ses bras se remuent » (l.6), « il se secoue lentement » (l.7) et ce monstre bouge « ses bras se remuent » (l.6), « il se secoue lentement » (l.7) et ces « articulations craquent » ce qui donne effet vivant à cette ville.
Pour renforcer cet effet, Balzac le fait devenir un personnage à part entière de l’histoire. Il lui parle et le décrit (« tes sombres paysages, tes échappées de lumière, tes culs-de-sac profonds et silencieux » l.14 « tes murmures » l.14) et l’utilisation de la deuxième personne renforce le côté réel. Nous découvrons aussi que la capitale peut également avoir des sentiments. Il peut être « triste ou gai, lais ou beau, vivant ou mort » (l.20) comme un