Incipit-la peste-camus

1089 mots 5 pages
La Peste est un roman bâti comme une tragédie en cinq actes : une brève ouverture situe l’action, en avril 194 ?, à Oran, une ville laide, sans âme, une cité moderne et « ordinaire ». La peste, terrifiante et absurde épidémie venue de nulle part, plonge la ville dans la douleur et oblige les habitants à l’exil ou la claustration. La cité demeure alors isolée pendant presque une année, hors du monde. Le passage que nous allons analyser se situe à la toute fin du roman (avant-dernier chapitre). Nous sommes en Février, la maladie régresse peu à peu. Les portes de la ville s’ouvrent et les habitants, enfin libérés, n’oublierons jamais cette difficiles épreuve qui les a confrontés à l’absurdité de leur existence et à la précarité de la condition humaine. Bernard Rieux, médecin, se sauve de l’absurde en se consacrant à sa tâche quotidienne, en perpétuant la vie contre tout ce qui peut la mettre en péril, accepte l’irrémédiable (comme la mort de sa femme). Il est le « révolté » du roman, qui tire sa grandeur de la conscience de ses propres limites. Jean Rambert est un journaliste de Paris incarnant le personnage de l’exilé, prisonnier de la ville, éloigné de la femme qu’il aime ; il tente de s’évader mais quant il pourrait y parvenir, il décide de rester. Enfin, notons que le roman n’est pas divisé en chapitres mais en cinq grande partie ; ces grandes unités narratives se prêtent elles mêmes à un découpage qui suit la progression dramatique de la maladie. C’est dans cet incipit que nous est présenté la banalité et la laideur de la ville d’Oran.
Comment Camus nous donne-t-il, dans son incipit, l’esprit de son roman ?
Après avoir étudié en quoi cet incipit est-il traditionnel, nous nous attacherons au symbolisme dégagé par la description de cette ville à la fois banale et sortant de l’ordinaire.
Cet incipit de La Peste à pour objectif, comme tous les incipit, d’introduire la trame, et ceci, par la description de la ville d’Oran, de l’époque, des habitants de la ville…

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