incipit c lia
Focalisation zéro : Le narrateur est omniscient. Il sait tout, il voit tout.
Type : narratif et descriptif, fonction informative.
Elisa fut introduite dans le bureau, il est vaste et richement meublée, une odeur d’encaustique se dégage de la pièce. Les fenêtres sont ornées de lourds rideaux verts. Les murs sont tapissés d’une moquette murale beige. Le parquet est brillant et bien entretenu, les meubles du XIXème sont d’un bois de couleur sombre.
Le temps semble s’être arrêté au début du XXème siècle. Elisa se tient debout près d’un lourd fauteuil de cuir posé sur un tapis, à côté sur un guéridon trône une plante verte aux feuilles lustrées. En face d’Elisa se trouve un imposant bureau où excepté une lampe il n’y a rien pas même un ordinateur. Tout dans cette pièce est propre et bien rangé. Elisa a l’impression d’être dans un décor des « Thibaut » de Roger Martin du Gard. Rien dans ce bureau ne révèle que nous sommes en 2012.
Elisa se dirige vers la fenêtre, elle est anxieuse et triture nerveusement la hanse de son sac à main. Dehors il fait beau et le fond de l’air est doux, nous sommes à la fin du mois de septembre, les feuilles des arbres commencent à prendre les couleurs de l’automne.
Elisa aperçoit un chien en train de courir c’est un labrador, il lui fit penser au chien de son grand père avec lequel elle gambadait à travers champs jusqu’à en perdre haleine et là, fatiguée elle s’allongeait sur l’herbe en regardant le ciel et en imaginant des personnages avec la formes des nuages.
Pendant quelques instants elle a oublié l’objet de sa visite, elle revient vers le fauteuil où elle s’assoit, elle commence à s’impatienter, elle regarde autour d’elle et trouve le temps long, son cœur bat de plus en plus fort, elle pense qu’elle n’aurait pas dû venir, des sentiments contradictoires se mêlent dans sa tête. Plus elle essaie de se persuader qu’elle a bien fait de venir plus sa nervosité monte ! Quand tout à coup une sueur froide