Influence des plans supposes du premier consul
1799-1804.
Matthew Zarzecny, FINS
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2e Partie : La "Quasi Guerre" avec la France
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La connaissance qu'a Jefferson de rumeurs à propos des intérêts français en Louisiane a pu alarmer les Fédéralistes contre une guerre avec la France, que cette dernière aurait pu voir comme une excuse pour s'emparer de la Louisiane. Une raison majeure des appréhensions américaines concernant la possibilité pour la France de réclamer sa colonie, se concentrait sur la Nouvelle-Orléans, le plus grand port de l'Ouest Américain, et dans une moindre mesure sur Saint-Louis, ce que les américains du XIXe siècle nommaient Louisiane Supérieure ou Illinois espagnol. [11] Les droits commerciaux en Nouvelle-Orléans concernaient de façon cruciale les colons américains, tandis que Saint-Louis offrait "une porte sur l'Ouest et la promesse d'un commerce illimité pour les fourrures" [12]
A cette époque, des navires britanniques se saisissent des cargaisons américaines sur les bateaux commerçant avec les Indes occidentales (Caraïbes) françaises. Ces événements ont pour conséquence une "polarisation" des Américains : les républicains se prononcent en faveur de la France, les fédéralistes en faveur de la Grande-Bretagne. Le 24 juin 1795, le Sénat endorse le Traité de Jay, qui favorise les Anglais, alors que le traité de Pinckney, de 1795, met fin aux réclamations de l'Espagne sur les territoires situés au nord du trente et unième parallèle. Deux ans plus tard, dans un message spécial au Sénat et à la Chambre des représentants, John Adams recommande le renouvellement des traités avec la Prusse et la Suède, deux autres nations européennes qui s'opposent à la Révolution française. L'Amérique faisait