Initiation octobre 2010
Très sincèrement, je ne souhaitais pas me,préparer psychologiquement, ni lire aucun ouvrage pour aborder cette cérémonie pour plusieurs raisons: d'une part pour garder le maximum de spontanéité qui me caractérise tant et d'autre part pour prendre toute la mesure et le ressenti des évènements qui se produiront ce soir-là,
Avant même d'entrée le premier choc fut le cabinet de réflexion, seule face à moi-même, A plusieurs reprises, on me demande si je souhaite continuer. Ici c'est le début, la rupture entre l'obscurité et la lumière (long en sera le chemin). Cette pièce est sombre: propice à la réflexion. Non je ne recule devant rien. Je continue, Munie d'un bandeau, là où tous les sens sont en éveil. Il est temps pour moi d'entrer dans la Loge, après quelques instants de réflexion. Je ne suis pas, nous sommes 4 apprenties. La porte s'est refermée sans bruit. J'avance vers le Loge. Là je me laisse guider par une sœur profane. Et je comprends que tout commence. Peu avant l'entrée dans la Loge, j'ai pris le temps par écrit (car à cet instant précis, je suis toujours profane) de ne jamais transmettre, ni reproduire d'une quelconque manière que se soit les secrets de la maçonnerie.
Des souvenirs me reviennent, depuis cette chambre de réflexion, peut-être par réflexe de quelque chose de connu mais pour lequel je ne peux à présent y apporter une signification. Dans cette chambre, j'y vois un crâne, du pain, le souffre, le sel et le mercure. A ce stade je comprends qu'un changement va s'opérer, mais lequel pour le moment je reste concentrée et consternée. Une part d'impatience se fait naître en moi.
Une jeune femme s'approche vers moi, bandeau à la main, je sais que je suis dans la découverte. Je commence mon entrée dans le la Loge dans un silence quelque peu pesant; je ne saurai décrire mais je sens des regards ici et là, Impartiaux et bienveillants, sans mot dire. D'ailleurs lors de l'entrée, je pers la notion du temps, là, je